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L’échelle humaine

10 mai 2013

Par Constance Aspart, Chargée de projets   I  Développement durable. LEED GA
Louis-Michel Fournier, Urbaniste

En opposition aux grands projets d’urbanisme et au « tout automobile », la ville à l’échelle humaine s’impose de plus en plus dans la pratique de l’urbanisme et du design urbain. Il s’agit de concevoir des projets conviviaux, agréables, sécuritaires, porteurs d’une identité forte : un lieu d’interactions pour les gens qui y vivent. Si cela semble une évidence, concevoir la ville à l’échelle humaine représente tout un défi et exige un changement de paradigme. La ville n’est plus seulement fonctionnelle, axée principalement sur les déplacements. L’espace urbain se conçoit désormais comme un véritable milieu de vie et de socialisation à mettre en valeur.

De nombreuses publications traitent du sujet actuellement et nous vous en recommandons deux aujourd’hui: Pour des villes à échelle humaine de Jan Gelh et Retisser la Ville de Vivre en Ville.

La dimension humaine de Jan Gehl
Architecte danois, Jan Gehl appuie sa pratique sur une ville à hauteur du regard depuis plus de 50 ans. Pour des villes à échelle humaine est le premier de ses livres traduit en français. Il y expose sa théorie selon laquelle la ville est avant tout un espace de socialisation. Lieu d’échanges et d’interactions,  elle se construit autour de la vie, de l’espace et ensuite du bâti. Plus qu’un manifeste pour placer l’usager au coeur de la réflexion urbaine de l’espace, Pour des villes à échelle humaine est un précieux guide à destination des professionnels comme des décideurs. Ludique et imagé, c’est un excellent outil pour comprendre quelles sont les dimensions appropriées d’un bâtiment, d’une rue ou d’un espace public agréables à l’échelle humaine.

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Vivre en Ville retisse la Ville
Dans cette double publication (une théorique et une étude de cas), Vivre en Ville traite d’un concept souvent décrié pour sa densité imposée et sa planification apparemment peu soucieuse de l’échelle humaine : le TOD. Parce que sa planification est l’occasion de « consolider des milieux de vie de qualité », Vivre en Ville montre dans ces deux ouvrages que le TOD peut aussi être bénéfique à l’échelle locale et constituer des quartiers de vie animés et adaptés aux petites municipalités.

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Deux lectures dans l’air du temps qui témoignent d’un repositionnement encourageant de la pratique de l’urbanisme au service de la qualité de vie.