Date : 19 mars 2019, 12h15
Lieu : Maison du développement durable
Adresse : 50, rue Sainte-Catherine
Lien : https://programmation-hiver-printemps-2019.cauzio.org/fr/
Description :
Le 19 mars 2019 à 12 h 15, la Maison du développement durable, en collaboration avec la Fondation David Suzuki, le Conseil régional de l’environnement de Montréal, Équiterre et le Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable, présente le panel Dépendance à l’automobile : la révolution sera culturelle.
La place centrale qu’occupe la voiture dans nos collectivités et dans la vie des citoyens génère des impacts négatifs sur la santé des individus, la qualité de vie, l’économie, les finances publiques et personnelles, l’environnement et le climat qui sont largement documentés.
Malgré la diversification des alternatives et les promesses politiques pour davantage de transport collectif, la transition vers la mobilité durable se bute encore aujourd’hui à une forte dépendance à la voiture.
Cet attachement fort à la voiture rend particulièrement ardue l’adoption de politiques publiques ainsi que la mise en place de changements structuraux visant à contraindre son utilisation au profit des modes de transport alternatifs : marche, vélo, transport en commun et modes partagés.
Cette conférence vise à aborder le concept de dépendance à l’automobile, notamment en cherchant à aller au-delà de la dépendance utilitaire qui découle généralement d’un aménagement territorial peu favorable aux modes actifs et collectifs.
On s’intéresse ainsi aux aspects psychologiques et sociaux, telles les normes sociales et personnelles, les attitudes, les perceptions, les valeurs et les émotions, qui caractérisent l’attractivité de la voiture face à ses alternatives.
De quelles façons pouvons-nous mieux cerner la composante irrationnelle derrière l’attachement à la voiture afin d’identifier quelles méthodes, stratégies ou interventions peuvent permettre de jouer sur ces différents facteurs psychologiques et sociaux? S’intéresser à ces facteurs serait-elle une avenue pour accompagner les changements structuraux, réglementaires et comportementaux en vue d’une réelle transition vers la mobilité durable?